Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (Foxysmoky) :
Foxysmoky
(à propos de Anora)
“ True Romance apocalyptique, Anora est une étoile filante vers la destruction d'une Amérique fantasmée. Incommunication de corps effrénés. ”
— Foxysmoky
2 novembre 2024
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goodfeles
(à propos de Anora)
“ Hystérique, antipathique, grotesque et éreintant, Sean Baker est à l’image de ses personnages : il sait emballer mais pas s’engager. Criard. ”
— goodfeles
18 janvier 2025
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commentaire modéré Enfin je viens de lire le commentaire de @cath44 et c'est pas si superficiel ! haha En revanche c'est peut-être pas ce qui m'avait le plus marqué. J'étais sans doute plus dans les émotions, le visuel, la débauche d'énergie etc.5 mars 2025 Voir la discussion... -
commentaire modéré @Carlbury je comprends qu’on puisse y trouver des qualités mais les défauts m’ont tellement agacés que je suis jamais rentré dedans. D’ailleurs les 2h20 pour moi étaient interminables… question de goût évidemment. Le film est interessant pour son contexte sa dénonciation mais c’est plus le style de Baker que j’aime pas. Comme Dolan m’insupporte d’ailleurs. Mais tout comme j’entends qu’on peut être réfractaire à Parasite, ou Babylon, la satyre et le vulgaire passe bien mieux pour moi chez Chazelle ou Joon Ho. My Florida Project m’avait paru comme un interessant film Sundance mais redondant, Baker reste dans son délire et son cinéma auquel je n’accroche pas. Quant à Pretty Woman on peut voir le rapport mais là aussi, on vulgarise tout. Autant voir être plus radical comme pouvait l’être Showgirls a l’époque. En tout cas tant mieux si tu as aimé !5 mars 2025 Voir la discussion...
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commentaire modéré @goodfeles Perso, j'ai eu envie de baffer le partenaire tout le long du film: gamin, inconséquent, il m'a insupporté tout au long. Igor, lui, par contre, non. Voilà pourquoi j'ai noté le film qui m'avait trop laissée sur le bas côté..Palme d'Or? Bof ..Tu parles de fric "facile", oui, à y réfléchir, Anora ne tiendrait-elle pas les "ficelles"? au cas précis? Je l'ai encore bien en tête..Comme j'ai dû le mettre sous ma mc, un plan superbe de coucher de soleil m'avait subjuguée..5 mars 2025 Voir la discussion...
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cath44
(à propos de Anora)
“ Sexe, vodka, mépris de classe et illusions perdues. Entre romance noire et comédie sociale frénétique, dérives d’une oligarchie décomplexée. ”
— cath44
3 novembre 2024
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commentaire modéré Tout à la fois, Anora est une comédie euphorique, une romance, un drame et une satire du capitalisme au sein d’une Amérique corrompue par l’argent de nouveaux milliardaires. Un film d’une énergie folle, explore la réalité sordide du monde de la nuit ( cela dans un enchaînement de scènes de danse et de sexe ) et le luxe décomplexé et immoral des oligarques qui se croient tout permis. Le film dévoile entre autres la question de la prostitution légale aux États-Unis, l’instrumentalisation du corps par des hommes fortunés dont le seul intérêt dans l’existence est de céder aux plaisirs faciles et au consumérisme. Ivan est un de ceux-là, fils d’un oligarque russe, il ne connaît que la société du plaisir facile, le luxe, les fêtes orgiaques. Un éternel adolescent. Face à lui, dans une incarnation spectaculaire, le personnage Anora semble mener la danse. Elle est belle, lumineuse et comme beaucoup de jeunes femmes dans sa situation, elle travaille dans une boite où elle exhibe son corps, excite les hommes par des danses suggestives. Lorsque le jeune russe la séduit et propose par caprice de l’épouser, le film tourne à l’histoire d’amour improbable. Pour Anora un espoir insensé. Jusqu’à ce moment, le film diffuse une énergie monstre, un rythme endiablé et bientôt devient une sorte de thriller déjanté lorsque les parents du jeune homme russe envoient leurs hommes de mains pour annuler les noces. Le film vire alors à la comédie burlesque et chaotique avant l’émotion profonde de la toute dernière scène où se délite le conte de fées d’une bouleversante Anora.
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commentaire modéré Il ressort que pour Ivan, l’illusion que le bonheur est un droit et passe par l’exploration de toutes les veines de la consommation ( lieux pour s’étourdir, pour faire la fête où l’alcool, la cocaïne, le sexe servent de « médiateurs » pour consolider un idéal de puissance virile. Or, toujours dans l’excès, il est sur la crête, tout en risquant la chute de se perdre... Il fait une sorte de parallèle avec le personnage d'Anora et sa naïveté. La jeune femme rêve d'approche le rêve américain à travers le luxe, une possibilité de sortir de sa condition. Une sorte de défense contre l’angoisse, un rempart contre l’effondrement dépressif qui la guette das le métier qu'elle exerce. C'est poignant quand elle accède à sa propre détresse cachée face à un homme qui ne la voit pas comme un objet et l’aime sincèrement.
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Foxysmoky
(à propos de Anora)
“ True Romance apocalyptique, Anora est une étoile filante vers la destruction d'une Amérique fantasmée. Incommunication de corps effrénés. ”
— Foxysmoky
2 novembre 2024
Lindsey Normington
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